La pénurie d’auxiliaire de vie : un maux à soigner

Depuis maintenant plusieurs années, le nombre d’auxiliaire de vie en France diminue de manière alarmante, illustrer par des appels à l’aide de famille mais aussi des structures. Un futur qui se rapproche de plus en plus du présent où les auxiliaires de vie seront plus âgées que leurs usagers. Découvrons ensemble les premiers impacts de ce drame. 

 

L’appel à l’aide du secteur médico-social

Ce n’est pas un mystère, le secteur médico-social souffre. Pourtant  les auxiliaires de vie sont en première ligne pour aider et soutenir les personnes vulnérables. Elles y consacrent leur temps et leur énergie, cela sans relâche, souvent par passion. Elles sont là pour soutenir, guider et donner espoir à ceux qui en ont le plus besoin.

Un métier essentiel qui mérite d’être reconnu davantage

Les auxiliaires de vies jouent un rôle crucial dans la vie des personnes âgées ou en situation de handicap. Ils les aident à effectuer les tâches quotidiennes telles que se lever, se nourrir, se laver, se coucher, faire leurs courses, assister à leurs rendez-vous médicaux, et surtout, rester à domicile en confiance. Des tâches qui, pour beaucoup d’entre nous, sont faciles à effectuer, mais qui peuvent devenir un véritable défi pour ceux qui luttent pour leur indépendance. Elles sont les personnes qui brisent la solitude ne serait-ce que pour un moment, pour offrir, force, présence rassurante et redonner sens à la vie.

Malheureusement, en raison d’un manque de reconnaissance, notamment en termes de salaire, de statut social et de conditions de travail, le nombre d’auxiliaires de vie diminue de manière inquiétante, comme le montrent les appels à l’aide des familles et des structures, alors que dans le même temps le nombre de personnes dépendantes à domicile augmente de façon exponentielle.

Des répercutions bien réelles

Il y a quelques semaines, un article publié dans le journal « Faire-face » a mis en lumière la situation d’une étudiante lorraine en situation de handicap, qui a dû abandonner ses études à cause du manque d’auxiliaires de vie. Elle devait se lever à 6h pour des cours qui commençaient à 8h, mais son association d’aide à la personne a perdu du personnel, sans pouvoir le remplacer. Cette étudiante a exprimé sa colère envers l’État et a lancé un appel à l’aide pour que cette situation soit enfin prise en compte.

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