Selon une toute récente étude, l’utilisation quotidienne d’internet diminuerait le risque de démence ! Cette étude publiée le 3 mai 2023 dans le Journal Of The American Geriatics Society démontre qu’intégrer internet dans le quotidien des personnes âgées aurait des bienfaits sur la santé cognitive permettant d’amoindrir le risque de démence. Alors convertissez vos proches en partageant cet article !
18 154 adultes âgés de 50 à 65 ans n’étant pas atteint de démence au début de l’étude ont été suivi durant 8 ans. Après une analyse de leurs habitudes combinées à celle de leur état cognitif, les chercheurs ont pu constater différentes associations :
Les personnes qui utilisaient Internet au début de l’étude semblent deux fois moins touchées par un risque de démence comparées à celles qui n’utilisaient pas Internet de manière régulière à la fin de l’étude.
Celles qui utilisaient Internet au moins 2h par jour présentaient le risque de démence le plus faible par rapport à celles qui n’utilisaient pas Internet.
Cependant, les personnes qui passaient 6 à 8h sur Internet par jour avaient un risque plus élevé de démence.
Néanmoins, les facteurs de risques généalogiques ou liés à l’âge ne peuvent pas être ignorés dans la cause du déclin cognitif, mais certains comportements peuvent tout de même réduire le risque.
L’étude n’a pas encore trouvé le lien de causalité entre la démence et l’usage d’Internet néanmoins des hypothèses ont déjà été avancées. L’étude connait encore des zones sombres, notamment concernant le contenu exploité par les personnes âgées. Il n’est pas inconnu que la plupart des contenus du Web peuvent être intellectuellement stimulants, ce qui pourrait permettre la prévention de la démence.
Le bienfait de la stimulation cognitive pour les cas de démence, lui, n’est plus à prouver. Ainsi, il s’avère pertinent de trouver d’autres outils de stimulations via le web. Par exemple via les réseaux sociaux : certaines études montrent que les personnes âgées qui se sentent seules et isolées sont 3 fois plus susceptibles de développer une démence comparée à celles qui se sentent socialement connectées.
