La dénutrition est une maladie silencieuse qui peut causer des complications et augmenter le risque de mortalité chez les personnes âgées dépendantes. Cependant, il est difficile de la repérer lorsque l’on ne peut être présent au quotidien auprès de nos proches. C’est pourquoi les aides à domicile jouent un rôle essentiel dans la prévention et la lutte contre la dénutrition en tant qu’acteur direct. Dans cet article, vous découvrirez comment les aides à domicile veillent sur vos proches et contribuent à leur bien-être nutritionnel.
Il s’agit d’un apport insuffisant en calories et en protéines par rapport aux besoins de l’organisme.
En effet, à partir d’un certain âge Cette insuffisance calorique multiplie le risque de mortalité par 4.
Lorsque nous vieillissons, notre corps a tendance à retenir plus d’acides aminés après la digestion, ce qui laisse moins de ces éléments nécessaires pour la régénération de la masse musculaire. Par conséquent, il est important que les personnes de plus de 70 ans consomment autant, voire plus, de protéines qu’auparavant pour s’assurer qu’elles disposent de suffisamment d’acides aminés pour maintenir leur masse musculaire.
Lors d’une intervention à domicile, il est nécessaire d’avoir un œil de lynx et d’observer l’apparition de symptômes récurrents afin d’accroitre les dispositions déjà mises en place !
Les principaux symptômes sont :
Néanmoins d’autres troubles peuvent signifier une dénutrition tels que :
Les aides à domicile peuvent, à l’aide de petits gestes, repérer une dénutrition.
-> Si la peau est sèche, fine et peu élastique
-> Ils peuvent exprimer un manque de minéraux
Le contexte dans lequel le repas est pris influence beaucoup l’appétit. Les auxiliaires veillent à proposer un repas chaud dans un cadre reposant, soigné et convivial.
Contrairement à ce qui est proposé dans beaucoup d’établissements spécialisés, les repas sont adaptés au goût de l’usager.
En effet, selon un article de Sciences et Avenir, les repas des maisons de retraite, des hôpitaux ou des sociétés de portage ont une offre alimentaire qui n’est pas toujours adaptée au goût des résidents, ou des patients.
Par exemple : un tiers des personnes âgées n’aiment pas les yaourts, ou encore le poulet au curry ou les mangues. On a tendance à imposer les habitudes alimentaires d’une génération sur l’autre.
Même si la capacité à percevoir les odeurs et les saveurs des aliments diminue avec l’âge, la plupart des personnes âgées restent capables de ressentir les goûts.
Les aides à domicile s’efforcent donc de présenter des plats savoureux, bien assaisonnés et agréables à manger afin de stimuler l’appétit.